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La maison sur la falaise
18 décembre 2018

Chapitre un

Marcus et Tom :La maison sur la falaise

 

Chapitre 1 : jogging relu 2

 

Elle était là entre falaise, ciel et mer, toute en brique rouge, toute remarquable, toute différente.

On ne pouvait se rendre à cette plage de Wimereux Nord sans la regarder, visible comme le nez au milieu de la figure.

 Certains la trouvait laide, d’autres simplement bizarre, quelques uns lui trouvaient du style, peu la voyaient tout simplement belle.

Et puis, elle avait une histoire que beaucoup de Wimereusiens connaissaient.

Dame, une bien étrange histoire pour une  étrange maison.

Elle aurait du mourir parce que la falaise s’effondrait, mais comme par magie, elle s’était arrêtée de reculer et là maison était restée là, plantée en équilibre, mais interdite de tout propriétaire jusqu’à ce qu’elle s’effondre.

Mais voilà, elle ne s’effondrait pas, et des années après ce petit événement relaté en quelque lignes dans les journaux locaux, elle résistait encore et disait on était de nouveau habitée, mais c’était impossible contre les lois en vigueur, celles de l’habitat, du littoral, et peut être d’autres encore. ..

La maison faisait de la résistance, et qui sait, ses propriétaires avec elle.

Une histoire en somme qui avait au moins le mérite de ne pas être des plus communes, voire pas totalement dépourvue d’intérêt.

 

Et puis, il y avait autre chose.

Cette histoire de fantôme colportée un peu partout.

On, mais qui était on avait vu de la lumière la nuit entre les volets fermés et même le jour d’ailleurs à l’aube naissante, même en plein après midi.

On toujours avait entendu des cris à faire froid dans le dos, des cris de femme, d’homme, d’enfant peut- être même, mais bien sûr cela n’existe pas, des cris de fantôme.

Ce qui disait toujours on, est certain, c’est que la police alertée par une main courante d’un passant avait jeté un coup d’œil et rien aperçu, mais vraiment rien.

La rumeur publique indiquait même que les pandores de service avaient trouvé place nette et poussière comme si jamais personne n’avait pu entrer en la demeure.

De toute façon tout le monde sait qu’il n’y a pas de fantôme, ces choses là n’existent pas.

 

 

 

 

Pour le jogging, ce parcours plage falaise est des meilleurs, pourvu que le candidat ou la candidate joggeur aime la plage donc le sable ,la falaise et ses chemins creux, et un peu de béton sur la digue de Wimereux ( au besoin, cette portion là est évitable)

. Bref il faut qu’elle ou qu’il aime la nature.

 

C’est à peu près exactement ce que pensait Césarine, de très bonne humeur ce matin là en regardant exactement justement la maison qui ne l’intriguait pas le moins du monde mais qu’elle avait toujours connue dans ce paysage comme intimement liée à lui.

Et dans cette aube naissante, Césarine vit de la lumière et entendit un cri.

Comme tous les coureurs le savent, la décharge d’adrénaline permet d’éviter de se poser des questions.
Aussi Césarine n’y prêta pas grande attention : de la lumière : un clochard qui s’était couché là, des cris, des enfants car c’était assez strident ou un couple qui se chamaillait. Un cri plus grand, bof, elle verrait bien, d’ailleurs au retour, elle  allait prendre au moins en partie le chemin interdit devant la maison, la falaise ne s’effondrerait pas sous ses pieds pour ces quelques minutes.

Elle allait l’oublier d’ailleurs.

 

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